Appel à contributions #17 / L’erreur est urbaine

L’appel à contributions #17 au format PDF


En 2022, Urbanités fêtera ses dix ans. Pour marquer ces dix ans d’activité de la revue, nous avons fait le choix de publier un numéro spécial, dont le thème est « l’erreur est urbaine ». Il peut sembler étonnant de célébrer l’anniversaire d’une revue urbaine en la plaçant sous le sceau de l’erreur. Cette entrée nous semble pourtant féconde et essentielle pour montrer ce que la qualification d’erreur fait à la ville, son caractère à la fois normatif et génératif. L’erreur offre une porte d’entrée pour analyser ce qui fonde la ligne éditoriale de la revue, une attention aux pratiques de la ville, en insistant sur ces urbanités obstruées. Par ce numéro, nous souhaitons ainsi entamer une réflexion issue de nos dix années d’activité éditoriale et scientifique, en brassant des sujets aussi vastes que la conception, la gestion, la production, les pratiques mais aussi les représentations des espaces urbains. Qui pense la ville, qui la fait, qui la pratique et à partir de quand et selon quels critères peut-on dire qu’il y a erreur urbaine ? Erreur d’aménagement, erreur de conception, erreur de représentation, erreur de pratique, ce thème nous a semblé comme un catalyseur de toutes nos réflexions urbaines.

Une erreur de quoi ? Une erreur pour qui ?

Comment qualifier une erreur d’aménagement

L’erreur urbaine n’est pas une expression stabilisée d’un point de vue scientifique, politique ou même médiatique. L’espace médiatique est cependant de plus en plus régulièrement saturé, non plus de success stories témoignant d’une habileté technique ou technologique liée à une certaine idée de la modernité industrielle, mais par le récit de ces projets qui échouent, aussi bien parce qu’ils ne voient pas le jour (Tour Triangle, à Paris) que par leur faible fonctionnalité ou appropriation (quartiers vides en Espagne à la suite de la crise de 2008). Selon nous, la conception des espaces urbains et leur aménagement peuvent pourtant être souvent révélateurs d’erreurs urbaines. Ce que l’on appelle les grands projets inutiles (Des plumes dans le goudron, 2018) ou encore la quête quasi-magique d’effets structurants produits par les infrastructures (L’Espace géographique, 2014) ou la croyance quasi sacrée en l’infaillibilité des systèmes de smart city (Amin, 2020), qui pourtant, comme tout objet technique, infailliblement cassent et peuvent dysfonctionner, en sont probablement les exemples les plus visibles et les plus reconnaissables, que le projet soit construit ou non.

Toutefois, parler d’erreur urbaine pose la question de la production de la catégorie de l’erreur. Qui considère que tel projet d’aménagement ou d’urbanisme est une erreur ? En effet, si certains projets apparaissent comme démesurés, peu utiles et peu fonctionnels, comme de nombreuses installations olympiques une fois les jeux passés comme à Athènes ou dès les Jeux, comme à Rio de Janeiro (Gillon, 2016), leur construction et leur utilité pendant les quinzaines olympique et paralympique peuvent aussi être reconnues (Lefebvre et Roult, 2017). De fait, la question de l’erreur urbaine pose obligatoirement la question de la perception des politiques d’aménagement urbain, de leur réception mais aussi de leur temporalité (Offner, 2020). La construction d’autoroutes urbaines dans les années 1960 en France ou aux États-Unis peut aujourd’hui être perçue comme une erreur d’aménagement dans un contexte de réduction de la place de la voiture en ville. Toutefois, à l’époque, ces aménagements répondaient à la motorisation de ces sociétés et à l’image de progrès associée à l’automobile, même si des oppositions existaient, comme les Freeway revolts aux États-Unis. Ils montrent à quel point la question de l’échec ou de l’erreur urbaine reste un processus relationnel, où s’imbriquent et se reconfigurent sans cesse les scripts initiaux des conceptrices et concepteurs et les pratiques sociales des lieux (Temenos et Lauermann, 2020)

Il nous semble donc intéressant, dans ce premier axe, d’analyser des projets d’aménagements, des infrastructures ou encore des politiques urbaines pour comprendre en quoi ils représenteraient des anomalies urbaines, des projets pensés hors de leur temps et hors de leurs usages. Cela permet de s’interroger sur ce qui fait l’erreur, mais aussi de questionner les pratiques de ces équipements, aménagements et espaces, pour en comprendre les possibles détournements. C’est ainsi souvent le cas de certaines pratiques urbaines sportives comme le skate, le BMX ou le parkour qui utilisent les équipements urbains comme terrains de jeu, quitte à entrer en conflit avec la population riveraine ou les municipalités (Laurent, 2008 ; Lesné, 2019).

Les goûts et les couleurs urbaines : une erreur esthétique ?

Nous pouvons également penser l’erreur sous un angle esthétique. Télérama avait suscité la controverse en parlant de la « France moche » pour évoquer des zones commerciales périurbaines. Michel Houellebecq avait poussé la provocation jusqu’à faire de Niort « l’une des villes les plus laides » qu’il lui ait été donné de voir dans Sérotonine, entraînant la réaction outrée du député local, Guillaume Chiche. Comment expliquer aussi la systématisation de certains choix urbains et esthétiques peu communs comme les couleurs pastel qui tapissent les murs de nombreux logements du parc social français ?

Les entrées de ville, les infrastructures routières, les ronds-points, les quartiers d’habitat collectif et une grande partie de ce qui a forgé l’urbanisme fonctionnaliste des Trente Glorieuses sont souvent présentés comme des espaces moins beaux, moins attractifs esthétiquement que d’autres quartiers, souvent plus centraux (Offner, 2020). Cette question esthétique rejoint donc évidemment celle de la perception et de la représentation que nous avons des espaces urbains, mais elle peut aussi recouper des réflexions plus larges sur des logiques de ségrégation et de fragmentation, notamment si l’on pense aux quartiers d’habitat collectif construits rapidement après-guerre dans de nombreuses villes européennes, un temps encensés comme temples de la modernité et désormais souvent jugés « laids ». De même, l’usage de certains matériaux, comme le béton, a pu être jugé sévèrement, comme au Havre, pourtant désormais classée au Patrimoine mondial de l’Unesco et devenue attractive pour les amateurs et amatrices d’architecture et d’urbanisme, montrant bien l’aspect réversible de ces considérations.

La ville, une erreur de lieu ?

Fuir la ville n’est pas une nouveauté. L’opposition entre espaces urbains et espaces ruraux s’est souvent construite à partir d’un rejet des espaces urbains, qui concentreraient de nombreux maux (pollutions, insécurité, nuisances…). Si cette vision schématique et binaire repose avant tout sur une idéalisation (souvent réactionnaire et historiquement liée au mouvement romantique) des espaces ruraux, ces représentations ont été facilement réactivées lors des confinements ou en lien avec les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 depuis 2020. La pression climatique toujours plus intense sur les espaces urbains, en raison à la fois de la concentration des activités et des personnes et de ses effets en termes d’îlots de chaleur urbains, vient-elle transformer cette vieille antienne d’une ville inhabitable et donc intrinsèquement problématique ?

S’il est encore trop tôt pour observer de véritables tendances démographiques en faveur des espaces ruraux en lien avec la pandémie, la volonté de fuir les espaces urbains dans l’idée de trouver un cadre de vie plus agréable n’a rien de nouveau et a nourri une partie du processus sociopolitique et urbain de développement du périurbain (Charmes, 2019). On peut ainsi penser aux children studies qui montrent comment le concept de « child-friendly city » s’est développé pour répondre aux préoccupations sanitaires entourant l’enfance. L’étude du cas australien est assez révélatrice d’un discours expliquant que les villes favorisent la sédentarité donc l’obésité, tout en restreignant la liberté des enfants en raison de l’anxiété des parents et des discours sur l’insécurité urbaine (Woolcock, Gleeson et Randolph, 2010).

Si ces représentations et ces discours nous semblent être des vecteurs pertinents pour une réflexion sur l’erreur urbaine, nous n’en nions pas l’aspect binaire et la facilité à les renverser. L’espace urbain apparaît également pour de nombreuses populations, souvent rurales et périurbaines, mais aussi issues de plus petites villes, comme un lieu de libération, où il est plus facile d’être anonyme donc libre de ses mouvements, de ses opinions et de ses choix, ce que les recherches sur les liens entre espaces urbains et sexualité rappellent (Chossière, 2020).

Une erreur de qui ?

Parler d’erreurs de politiques urbaines nous mène à se demander qui est derrière ces échecs. Il nous semble en effet que le rôle des acteurs et actrices de l’urbain, publics ou privés, est central pour appréhender l’erreur urbaine.

Une erreur de conception

L’erreur urbaine peut remonter à la conception elle-même des projets. En se demandant qui est à l’origine de ces projets, cela nous permet plus largement de mettre en avant les personnes qui imaginent et conçoivent les espaces urbains. Architectes, urbanistes, ingénieur·es et élu·es sont souvent les figures auxquelles on pense le plus facilement. Il peut sembler étonnant de penser que ces personnes, pour certaines professionnelles, imaginent des projets urbains peu ou pas réalisables, ce qui ouvre aussi des réflexions sur l’imaginaire urbain. Des contributions évoquant des figures de la production urbaine, notamment des figures connues pour avoir vu des projets refusés ou abandonnés, peuvent dès lors être intéressantes, tout comme des réflexions sur les formations et pratiques de ces acteurs et actrices au cœur de la conception urbaine.

De même, il nous semble important de réfléchir à la manière dont les projets urbains sont conçus, présentés et sélectionnés. Les grands appels à manifestation d’intérêt ou concours internationaux pour des projets urbains, dont les « Réinventer » sont une des illustrations, contribuent à un urbanisme souvent aseptisé, peu ancré dans le territoire, et surtout rarement lié ou attentif aux pratiques urbaines locales. Nous invitons à ce titre à des réflexions sur les modalités et procédures de ces concours, qu’il s’agisse des grands appels ou des plus petits, pour interroger le type d’urbanité qui y est produit, en interrogeant son insertion territoriale et son caractère soit grandiloquent soit excessivement générique ou ultra-contrôlé (dont le projet abandonné de Quayside, à Toronto, surnommé Google city, est sans doute l’un des épigones les plus visibles).

Une certaine idée de la distance entre le starchitecte et l’usager, sur un mur de Gênes (D. Florentin-Lanini, 2017)

De l’erreur à la négligence urbaine

Cette question de l’erreur de conception peut glisser vers l’erreur de gestion et trouver un écho dans le lien entre catastrophes et espaces urbains. Les accidents, industriels ou naturels, sont des moments de suspension urbaine, mettant en exergue un certain nombre d’erreurs, qu’elles soient liées à la conception, à l’entretien défaillant ou à des choix de localisation hautement problématiques.

Les ouragans Sandy et Ida ont par exemple traduit la fragilité des infrastructures new-yorkaises, tout comme Katrina a pu révéler la persistance de constructions dans des zones aisément inondables à La Nouvelle Orléans. L’ennoiement de Liège à l’été 2021 rappelle aussi la faible prise en compte des effets à long terme de l’exploitation minière, qui nécessite l’activation perpétuelle de pompes pour évacuer l’eau souterraine, dont l’état défaillant était connu de longue date par les autorités publiques sans avoir pour autant été traité. De la même façon, l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, d’un immeuble d’habitation à Surfside en Floride ou d’autres cas similaires sont les révélateurs d’erreurs de gestion, de défaut de maintenance, de négligences plus ou moins intentionnelles qu’il serait bon d’analyser, pour en comprendre les linéaments, et voir comment ils s’articulent à d’autres formes de marginalisations urbaines ou de (dé)régulations urbaines.

Résister aux erreurs urbaines, apprendre des erreurs : corriger la ville ?

L’erreur urbaine n’est pas seulement à penser comme un élément irrémédiable. De nombreux aménagements considérés comme des échecs ont pu connaître une seconde vie et des pratiques urbaines spécifiques ont pu émerger. On peut évidemment penser à l’urbex, même si abandon d’un lieu et erreur urbaine ne sont pas obligatoirement liés (Le Gallou, 2021). Le caractère remédiable de l’erreur urbaine est plutôt à penser sous deux angles principaux selon nous. Il y aurait tout d’abord ce qui relève de la résistance aux projets urbains, mais aussi l’adaptation des pratiques aux erreurs urbaines, ce que l’on pourrait identifier comme étant une forme de correction urbaine.

La résistance aux erreurs urbaines est multiforme. Elle peut prendre la forme de manifestations, d’occupations, de mobilisations et ses résultats sont contrastés. Si certains projets sont abandonnés, l’abandon n’est pas obligatoirement une conséquence de l’opposition au projet, d’autres motifs pouvant être avancés, comme par exemple avec le projet d’EuropaCity. Ce qui nous intéresse ici, c’est à la fois les formes d’occupation, mais aussi les réflexions sur l’espace et son aménagement que ces résistances peuvent engendrer. Au-delà d’un projet en particulier, ce discours et cette réflexion sont aussi des occasions de réfléchir à l’usage des espaces urbains. Doivent-ils obligatoirement être bâtis et artificialisés ? Doivent-ils avoir une certaine fonction (résidentielle, récréative, productive) pour être jugés utiles ? Ainsi, la réflexion autour des friches, des espaces agricoles ou forestiers apparaît comme un axe de réflexion intéressant. Ainsi, en France, lorsque la construction des villes nouvelles est lancée dans les années 1960, on considère que l’on bâtit sur « rien », négligeant la présence de champs de betteraves (voir l’épisode de La série documentaire sur Cergy-Pontoise en 2021).

Au-delà de cette réflexion, les formes que prennent ces résistances et ces occupations sont aussi des moyens de réfléchir à l’erreur urbaine. Si les ZAD – zones à défendre – sont désormais connues, de multiples types d’occupations de l’espace et de pratiques permettent de mettre en avant, voire en scène, les erreurs urbaines, passées, présentes et futures et peuvent donner lieu à des contributions.

Si résister est une manière de visibiliser les erreurs urbaines, les mobilisations peuvent aussi mener à des actions ou en tout cas à des réflexions pour penser les espaces urbains autrement. La pratique de l’erreur peut être aussi à la fois itérative et générative, et permettre des ajustements et corrections successives (Baker et McCann, 2018).  Ces ajustements invitent à repenser la production urbaine à partir des pratiques, et donc à porter une attention à toutes les formes participatives, que ce soit le logement participatif, ou encore les budgets municipaux participatifs. Si certaines propositions peuvent prêter à sourire, comme la proposition de destruction du Sacré Coeur jugé comme une erreur urbaine, elles peuvent aussi nous renseigner sur les perceptions des habitants et habitantes, mais aussi sur leurs souhaits. C’est dans ce contexte qu’on peut intégrer des réflexions sur la transformation des pratiques professionnelles des urbanistes autour du gender mainstreaming, qui vise à adopter une approche sensible aux questions de genre des politiques urbaines, notamment pour éviter les aménagements et équipements non pensés pour les femmes (question de l’éclairage public, de la ventilation, des passerelles transparentes…), mais également pour mieux penser la place et les pratiques des femmes, des enfants ou des personnes LGBTQ+ en ville (Biarrotte, 2020).  Ces corrections peuvent parfois montrer également des ambivalences, comme à Lima, où les projets issus des budgets participatifs ont pu mener à des formes de privatisation de l’espace public (Montoya Antich, 2017).

Les pratiques urbaines peuvent aussi se faire hors de tout cadre politique, tout en menant à repenser certains aménagements. On peut ainsi penser aux lignes de désir, qui sont un moyen de détourner le caractère contraignant des aménagements urbains. Ces lignes d’usage ou de désir peuvent correspondre à des itinéraires plus courts, plus accessibles ou plus agréables et peuvent parfois donner lieu à des réaménagements de la part des acteurs urbains, comme à Central Park à New York dans les années 1980 (Gagnol, Mounet et Arpin, 2018). Nous invitons donc à des contributions sur ces modalités d’ajustement, de contournement, de réappropriation des espaces, face à ce qui est perçu comme une erreur urbaine.

Pour ce #17 / L’erreur est urbaine, nous attendons donc des propositions d’articles tout autant que des portfolios, dont le format pourrait être particulièrement adéquat pour traiter de ce sujet. Si nous avons beaucoup évoqué certains champs disciplinaires dans cet appel, en particulier l’urbanisme, l’architecture ou l’aménagement, nous ne restreignons pas ce numéro à ces domaines et toute proposition qui traite du thème de l’erreur urbaine est la bienvenue.

Rédacteur et rédactrice en chef du #17 / L’erreur est urbaine : Daniel Florentin, daniel.florentin@revue-urbanites.fr et Charlotte Ruggeri, charlotte.ruggeri@revue-urbanites.fr

Modalités de soumission

La proposition précisera les noms, prénoms, statuts et email de (ou des) l’auteur·trice. La date limite de soumission des propositions est le lundi 15 novembre 2021.

Elle est à renvoyer à l’adresse suivante : contact@revue-urbanites.fr

Proposition d’articles

La proposition comprendra un résumé d’une page maximum (Times New Roman 12, interligne simple). Elle devra énoncer une problématique de recherche claire, ainsi que les axes que l’article abordera s’il est retenu. La claire mention de quelques références bibliographiques que l’article utilisera sera appréciée.

Propositions de portfolio

En plus du texte de présentation, veuillez joindre au moins 5 photos qui refléteront le travail final proposé.

Calendrier prévisionnel

Retour des propositions : lundi 15 novembre 2021

Acceptation du comité de rédaction : Début décembre 2021

Première version de l’article : Début février 2022

Publication du #16 : novembre 2022

Bibliographie

Amin A., 2020, « On urban failure », in Goldhill S. (dir.) Being urban, 56-69.

Baker T. et McCann E., 2018, « Beyond failure: the generative effects of unsuccessful proposals for Supervised Drug Consumption Sites (SCS) in Melbourne, Australia », Urban Geography, 41(9): 1179-1197.

Biarrotte L., 2020, « L’infusion d’approches genrées dans l’urbanisme parisien : métaphore d’une propagation aux échelles organisationelles et individuelles », Urbanités, #13 / Minorités/Majorités, février 2020, en ligne.

Charmes E., 2019, La revanche des villages, Essai sur la France périurbaine, Seuil, 103 p.

Chossière F., 2020, « Minorités sexuelles en exil : l’expérience minoritaire en ville à l’aune de marginalisations multiples », Urbanités, #13 / Minorités/Majorités, février 2020, en ligne.

Des plumes dans le goudron, 2018, Résister aux grands projets inutiles, De Notre-Dame-des-Landes à Bure, Paris, Textuel, 155 p.

Gagnol L., Mounet C. et Arpin I., 2018, « De la piste animale aux lignes de désir urbaines. Une approche géoichronique de la trace », L’Information géographique, 2018/2, vol. 82, 11-38.

Gillon P., 2016, « Les Jeux Olympiques de Rio 2016 : un héritage, mais au profit de qui ? », Géoconfluences, en ligne.

Laurent J., 2008, Le skateboard à Montpellier. Approches ethnosociologiques de populations, pratiques et espaces en tension, Thèse de doctorat en sociologie, Université de Poitiers, 610 p.

Lefebvre S. et Roult R., 2017, « Entendu / Entretien : des jeux et des villes, les liens ambigus entre urbanisme et olympisme », Urbanités, septembre 2017, en ligne.

Le Gallou A., 2021, « Explorer les lieux abandonnés à Détroit et Berlin : tourisme de l’abandon et trajectoires patrimoniales », Géoconfluences, en ligne.

Lesné R., 2019, « Quand le déplacement devient une fin en soi. La pratique du parkour, une mobilité qui fait bouger l’urbanité », Urbanités, #11 / Bouger en ville, février 2019, en ligne.

L’Espace géographique, 2014, « Les effets structurants des infrastructures de transport », L’Espace géographique, 2014/1, en ligne.

Montoya Antich C., 2017, « Les revers du budget participatif », in Fauveaud G., Les villes non occidentales, Montréal, Presses universitaires de Montréal, 69-78.

Offner J.-M., 2020, Anachronismes urbains, Paris, Les Presses de Sciences Po, 194 p.

Temenos C. et Lauermann J., 2020, « The urban politics of policy failure », Urban Geography, vol.41(9), 1109-1118. Woolcock G., Gleeson B. et Randolph B., 2010, « Urban research and child-friendly cities: a new Australian outline », Children’s Geographies, Volume 8, Issue 2, en ligne.

Couverture : « L’erreur est urbaine », Paris (Compte Instagram @marie_paris_france, 2020)

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