#3 / Joli-soir, un territoire de la bière locale entre rupture et cohésion urbaine à Ngaoundéré

Maximilien Pierre Esse Ndjeng

L’article de M.P. Esse Ndjeng au format PDF


Située dans le Nord du Cameroun, Ngaoundéré est une ville précoloniale peuhle de culture arabo- musulmane. Les Peuhl sont un peuple très « discret » vis-à-vis des objets de plaisir tels que le sexe, l’alcool, les jeux de hasard etc.

Dans la première moitié du 20ème siècle, cette ville connait des mutations liées d’une part à l’arrivée des administrateurs occidentaux, d’autre part à la mise en place des quartiers comme Joli-soir qui s’est formé autour des distilleries traditionnelles de bière de mil. Au fil des années, il s’est mué en un « territoire de la bière » au point de rompre profondément avec les us et pratiques originels de la ville. En même temps, ce haut lieu de plaisir semble de plus en plus combler les attentes de la majeure partie des habitants de Ngaoundéré. Ainsi, tout en s’écartant des normes culturelles de la ville peuhle, Joli-soir avec ses multiples distilleries de bière, contribue à son meilleur fonctionnement. En effet, en 2014, cette ville dont la population est majoritairement  non musulmane est  davantage ouverte aux  cultures plus tolérantes vis-à-vis des activités liées à diverses formes de plaisir.

Comment l’identité urbaine de Joli-soir, un territoire fondé sur les plaisirs liés à l’alcool s’est-elle construite au point de fragiliser les valeurs arabo-musulmanes sur lesquelles reposait la ville originelle? Dans quelle mesure ce lieu constitue-t-il à la fois un facteur de cohésion et/ou de rupture  pour Ngaoundéré?

Ce travail aborde les plaisirs urbains comme éléments de cohésion et d’intégration sociale dans une agglomération de plus en plus ouverte au monde. Il procède d’une analyse des rapports entre les pratiques de préservation de l’héritage culturel arabo- musulman et la vocation de la ville à se moderniser en permanence en offrant davantage d’opportunités d’épanouissement à ses habitants.

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L’évolution de Ngaoundéré de 1930 à nos jours

Ngaoundéré est née vers 1830 de la volonté des Peuhl. Vainqueurs des Mboum suite à de rudes affrontements intertribaux, ils se sont installés dans ce site stratégique autant pour ses vastes et riches pâturages, que pour sa position centrale dans la perspective de la diffusion de l’Islam, dans cette région du Cameroun (Gondolo, 1978). A l’origine, la ville est enfermée dans une surface de 150 hectares. Au-delà, se sont implantées des populations non musulmanes ‘comme les Mboum ou les Gbaya’ vaincues lors des razzias peuhles.

De nos jours, cette ville assure la fonction de chef-lieu de la région de l’Adamaoua. En 2010, elle comptait 152 698 habitants (BUCREP, 2010). Du 19ème siècle à l’an 2014, trois périodes marquent son évolution à travers lesquelles, les enjeux liés à la consolidation des territoires de plaisir tel Joli-soir apparaissent mieux :

 – la mise en place d’un noyau précolonial par les Peuhl au cours du 19ème siècle,

 – l’émergence de la ville coloniale de la fin du 19ème siècle à 1960, marquée à la fois par le développement de la « ville européenne » et par l’ouverture de la ville à des pratiques plus  libérales permettant la consolidation de quartiers comme Joli-soir,

 – les recompositions urbaines depuis 1960, qui se caractérisent par l’enracinement des quartiers comme Joli-soir qui contribuent désormais à assurer une cohésion urbaine indispensable au bon fonctionnement de Ngaoundéré.

L’espace économique dans lequel se trouve Ngaoundéré est principalement dominé par la production agro-pastorale, le petit commerce et l’artisanat. Dans un contexte économique de pauvreté, la consommation d’alcool joue « un rôle de soupape » pour de nombreux habitants.

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Localisation de Joli-soir dans l’agglomération de Ngaoundéré Source : photothèque du département de géographie de l’Université de Ngaoundéré

Localisation de Joli-soir dans l’agglomération de Ngaoundéré
Source : photothèque du département de géographie de l’Université de Ngaoundéré

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La constitution progressive de Joli-soir en territoire de la bière locale appelée «  bil-bil »

Après l’installation de l’administration coloniale française au Sud du noyau urbain précolonial vers 1930, la zone de Joli-soir a connu une urbanisation spontanée et non planifiée dans les années 1940. Lorsque le Cameroun a accédé à l’indépendance en 1960, les autorités urbaines et municipales locales ont restructuré cette zone en y construisant des lotissements. En avril 2010 (Rapport BUCREP), ce quartier comptait 2070 ménages pour 9179 habitants soit 4,6% de la population de Ngaoundéré. Ce sont en majorité des non musulmans (voir tableau ci-dessous) attirés par ce quartier qui se spécialisent progressivement dans la production de bière de mil (bil-bil).

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Tableau : Profil religieux et professionnel des habitants de Joli-soir. Source : Enquêtes de terrain, septembre 2013

Tableau : Profil religieux et professionnel des habitants de Joli-soir.
Source : Enquêtes de terrain, septembre 2013

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Les principaux groupes ethniques installés à Joli-soir sont ceux qui ont affronté les razzias peuhles au 19ème siècle. Il s’agit des résistants à la conversion forcée à l’Islam de la seconde moitié du 19ème siècle aux années 1920. Des enquêtes de terrain ont montré qu’environ 50% des ménages du quartier tirent plus de 90% de leurs revenus des activités liées au bil-bil. On peut affirmer que l’économie de ce quartier est effectivement dépendante de cette activité. Cela se voit à travers le pourcentage d’actifs relevant des différents groupes ethniques impliqués dans l’activité liée au bil-bil ainsi que dans le taux de ménages possédant des distilleries. Cette spécialisation remonte à la période coloniale, lorsque c’est l’administration française qui assurait l’ordre et garantissait une protection des activités mal perçues par les dignitaires Peuhl. La consommation d’alcool étant proscrite par l’Islam, on comprend que ces garants des valeurs culturelles arabo-musulmanes s’offusquent du développement de ce type d’activité dans « leur ville ». D’après l’enquête auprès des ménages menée en septembre 2013, la population musulmane du quartier dont une frange importante se revendique Peuhl, oscille autour de 25%. Il s’agit du quart des habitants de Joli-soir dont on sait que 50% de la population y compris les musulmans, tire l’essentiel des revenus des activités liée au bil-bil.

Joli-soir compte 250 lieux de production de bière de mil, soit une densité de 5 distilleries par hectare pour un quartier qui en fait environ 50. Les distilleries tiennent lieu à la fois d’ « usines » et de points de consommation. Ainsi, Joli-soir consomme toute la bière qu’il produit. Avec une production journalière moyenne variant entre 25 et 30 litres de bière par distillerie, Joli-soir  met quotidiennement à la disposition des consommateurs venant de toute la ville pas moins de 7000 litres de bière de mil. C’est pourquoi ce quartier passe pour être un lieu privilégié de rencontre et de détente à Ngaoundéré. Il attire d’autant plus de consommateurs que le prix du bil-bil est très abordable comparativement à celui de la « bière conventionnelle ». Pendant qu’un litre de bière produit par une brasserie moderne s’élève à environ 1000francs cfa, le litre de bil-bil est servi à 300francs cfa à Joli-soir. Dans une ville où les revenus moyens des habitants tournent autour de 50 000francs cfa par mois (DDMEFP 2012), on comprend aisément pourquoi le bil-bil de Joli-soir attire des foules. Tous les jours, ce quartier accueille pas moins de 2500 consommateurs à raison d’une moyenne de 10 par distillerie, comparativement au quartier Baladji qui est le principal lieu de consommation de bière de brasseries modernes, où les débits de boisson n’enregistrent une telle moyenne du nombre de clients que les week-ends.

Outre la disponibilité de cette bière « démocratique », la prolifération des auberges de fortune dans le quartier et dans ses alentours immédiats complète la palette d’offres dont Joli-soir gratifie les habitants de Ngaoundéré pour se divertir. On dénombre une vingtaine d’auberges dans le secteur dont la construction et le fonctionnement sont étroitement liés à la consommation du bil-bil. 93% des propriétaires de ces établissements affirment que leur implantation a été motivée par la nécessité de combler le déficit en offre d’hébergement dans cette zone très fréquentée.

Pratiquement tous les propriétaires d’auberges habitent Joli-soir. Parmi eux, deux sont musulmans. C’est la preuve qu’aucune communauté religieuse de Ngaoundéré n’est désormais indifférente aux opportunités économiques liées à la production du bil-bil à Joli-soir.

Quant au type de clientèle enregistré dans ces établissements, les registres des aubergistes indiquent qu’une large proportion de clients proviennent d’autres quartiers de Ngaoundéré. L’étymologie des noms des visiteurs enregistrés permet d’observer qu’environ 40% d’individus hébergés sont musulmans. Ce taux de fréquentation des auberges de Joli-soir par les musulmans montre que ce quartier exerce un attrait indéniable sur toutes les populations de Ngaoundéré par-delà les considérations religieuses, car  les intérêts économiques y sont considérables.

L’animosité manifestée par les dignitaires Peuhl vis-à-vis de la production du bil-bil par les groupes sociaux non convertis à l’Islam dans la première moitié du 20ème siècle, a permis aux quartiers comme Joli-soir de se construire une identité leur permettant de s’imposer comme « espace urbain alternatif » à une Ngaoundéré aux mœurs exclusivement arabo-musulmanes, où les lieux de divertissement sont davantage privés. Ainsi, jusqu’à la fin des années 1980, ce quartier était un des rares à offrir des équipements liés aux plaisirs et au divertissement aux populations urbaines locales. Cela explique pourquoi de nos jours, et ce en dépit de l’émergence d’autres zones, l’imaginaire populaire local associe ce quartier au divertissement. Mais au-delà des simples plaisirs et du divertissement qu’il propose, Joli-soir a joué et continue de jouer un rôle prééminent dans la consolidation de la cohésion urbaine à Ngaoundéré.

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Joli-soir, un haut lieu d’intégration urbaine

Les plaisirs et les divertissements que propose Joli-soir en ont fait une place incontournable pour l’intégration de nombreuses populations dans le milieu urbain de Ngaoundéré. Cela peut être observé sous les angles politique, économique et social.

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Un lieu d’intégration politique

Pendant de longues années, comme toutes les grandes villes du nord Cameroun, Ngaoundéré était caractérisée par la coexistence de deux appareils administratifs, l’administration de l’État et l’administration traditionnelle, déployés concomitamment sur le terrain, notamment pour maintenir l’ordre.  Ces deux systèmes appréhendaient cependant différemment nombre de principes relatifs aux droits et libertés individuels. Joli-soir, par les pratiques de ses habitants et son mode de peuplement se présentait alors comme un espace de rencontre, une sorte de « zone tampon » où les responsables des systèmes antagonistes se retrouvaient pour aplanir d’éventuels différends. En effet, lorsque les européens arrivèrent à Ngaoundéré, ils instaurèrent un système de gestion urbaine plus libéral qui bénéficia très rapidement de l’adhésion des groupes sociaux non convertis à l’Islam, ces derniers y voyant une caution pour des activités telle que la production du bil-bil. Pour maintenir l’ordre et la paix dans la ville, Joli-soir a joué le rôle de lieu de rencontre pour toutes les composantes sociales, indépendamment des idéologies politiques. C’est ainsi que progressivement, le divertissement que proposait ce quartier a contribué à rapprocher des populations de diverses obédiences religieuses, facilitant par la même occasion l’intégration politique de toutes les composantes sociales. Les effectifs de la population urbaine croissant et les mentalités changeant dans le sens du rapprochement des groupes sociaux, le service administratif de l’État destiné à toutes les populations au-delà des systèmes politiques existants, s’est imposé, l’autorité de l’État central également.

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Un lieu d’échanges économiques entre ville et campagne

Bien que les procédés et les outils des activités menées autour de la distillation et de la consommation de la bière de mil soient encore rudimentaires et répertoriées comme relevant principalement du secteur informel, Joli-soir constitue un lieu économique central dans la région de Ngaoundéré. En effet, à côté du millier de ménages qui tirent presque tout leur revenu de cette activité, ce quartier tient lieu de marché d’écoulement d’un important volume de mil. Il est donc au centre d’un immense circuit commercial qui s’étend bien au-delà de la ville. D’après les brasseurs traditionnels interrogés sur place, la production d’un litre de bil-bil nécessite 3 kilogrammes de grains de mil. Pour produire les 7000 litres de bière consommés chaque jour à Joli-soir, on transforme plus de 20 tonnes de grains de mil. Il s’agit cependant d’une moyenne dans la mesure où le volume de bière varie selon les saisons climatiques (la saison sèche est plus favorable à la récolte du mil que la saison de pluies). Mais, il faut reconnaitre que cette activité est bien consommatrice de mil. Lorsqu’on sait que le kilogramme de grains de mil coûte en moyenne 200 francs cfa, on en arrive à une mobilisation de plus de 4000 000 francs cfa par jour pour l’approvisionnement des distilleries de Joli-soir. La production du bil-bil dans Joli-soir est un des principaux moteurs de la culture de mil dans la région de Ngaoundéré, dans la mesure où les brasseurs déclarent se ravitailler exclusivement auprès de paysans locaux. En plus, il convient de mentionner que Ngaoundéré est également un important pôle pour la filière d’élevage de volaille grâce au tourteau de mil revendu par les brasseurs de Joli-soir à 100 francs cfa le kilogramme. Le circuit commercial autour de l’approvisionnement des distilleries en grains de mil et de liquidation du tourteau est principalement contrôlé par des fidèles musulmans. Ainsi, bien qu’étant peu présents dans les activités de production et de consommation de bière, ces derniers tirent un grand profit de l’attractivité économique de Joli-soir. De même, nombre de paysans producteurs de mil sont mahométans. Alors, on peut affirmer avec certitude que l’économie de Ngaoundéré dans son ensemble serait nettement moins florissante sans l’apport des activités menées au lieu-dit Joli-soir.

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Un lieu de brassage social et culturel

Joli-soir constitue un lieu privilégié d’apprentissage de la vie citadine pour des milliers de populations venant généralement des villages de la région de Ngaoundéré. Dans le tableau précédent qui affiche la composition ethnique de la population de ce quartier, on remarque une forte proportion de natifs de la région de Ngaoundéré c’est-à-dire des individus relevant des communautés présentes dans cette partie du Cameroun longtemps avant l’invasion peuhle. Il s’agit des Gbaya, des Dii et des Mboum dont l’organisation politique traditionnelle était complètement différente de celle instaurée par les Peuhl. Ces peuples occupaient certes le site actuel de Ngaoundéré, mais vivaient dans des villages dispersés. Lorsque les Peuhl sont arrivés, ils ont créé un noyau urbain autour de leur chefferie traditionnelle, obligeant les propriétaires traditionnels non convertis à s’établir dans des zones comme Joli-soir. Dès lors, la concentration des Gbaya, des Dii et des Mboum en ce lieu procédait d’une stratégie visant à faire face aux velléités hégémoniques des Peuhl. Par dizaines voire par centaines, ces populations partaient des villages alentours pour s’installer à Joli-soir, leur « territoire » dans une ville de Ngaoundéré qui assemblait désormais la zone peuhl et des quartiers comme Joli-soir.

Les procédés de production du bil-bil étant des pratiques bien connues des « néo- citadins » issus des groupes sociaux non convertis, ils favorisent jusqu’à présent, une rapide intégration des nouveaux venus dans les métiers liés au bil-bil. Par ce biais, ces derniers commencent l’apprentissage des civilités citadines. Ce processus d’intégration sociale s’opère en vue d’une cohabitation sans heurt d’individus venant de différents milieux culturels. Ngaoundéré est justement un lieu où musulmans et non musulmans sont appelés à coexister dans le respect mutuel des croyances de toutes les parties. Ainsi, parce qu’il accueille et facilite l’intégration social d’un grand nombre de populations non musulmanes désireuses de s’établir à dans la ville, Joli-soir parvient à conserver son leadership en matière de proposition des plaisirs dans Ngaoundéré. On y enregistre un renouvellement permanent de main d’œuvre dans les distilleries, ce qui garantit un niveau de production de bière toujours satisfaisant. Après 10 à 15 années de travail acharné dans les distilleries, les anciens « néo-citadins » s’enrichissent généralement et migrent vers d’autres quartiers de la ville. Pour eux comme pour les musulmans qui exploitent l’attractivité économique de Joli-soir par différents types de commerce, on parle d’une intégration économique réussie. Ce quartier n’est donc pas seulement un lieu de plaisir. Il assure également la formation d’une petite bourgeoisie urbaine sans laquelle l’administration publique aurait éprouvé beaucoup plus de difficultés à constituer une société égalitaire dans une ville de Ngaoundéré jadis dominée par les Peuhl sur les plans politique et économique.

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Les plaisirs et les divertissements que propose Joli-soir en ont fait un lieu privilégié d’intégration sociale et économique dans la ville de Ngaoundéré marquée par une opposition entre les Peuhl et les Gbaya-Mboum-Dii. Cette opposition de croyance et de mode de vie date de la période précoloniale française. La conversion à l’Islam par les uns (Peuhl) et l’adoption progressive du mode de vie judéo-chrétien par les autres (Gbaya-Mboum-Dii), premiers occupants de la zone de Ngaoundéré, ont créé une fracture sociale que Joli-soir contribue à atténuer. Ainsi, les plaisirs et le divertissement s’avèrent être des moyens efficaces pour pacifier cet environnement social au passé délétère. Les plaisirs jouent un rôle indispensable pour la cohésion urbaine, dans la mesure où ils permettent de rompre progressivement avec les valeurs religieuses qui ont favorisé des processus de division sociale et urbaine, menant à l’évolution séparée des zones musulmane et non musulmane.

Maximilien Pierre ESSE NDJENG

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Maximilien Pierre Esse Ndjeng est chercheur en géographie urbaine et aménagement du territoire à l’Institut National de Cartographie (INC) de Yaoundé au Cameroun.

esemaxime AT yahoo DOT fr

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Bibliographie

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Bopda A., 1993, Genèse, mutation et problème urbain de la chefferie « traditionnelle » à Yaoundé (Cameroun) in Pouvoir et Cité d’Afrique noire, Décentralisation en question, Karthala, Paris, 247-257.

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Esse Ndjeng M. P., 1997, Mabanga, un quartier non planifié à la périphérie de N’Gaoundéré, mémoire de maîtrise de Géographie, Université de N’Gaoundéré, 76p.

Esse Ndjeng M. P., 2012, Les fondements politiques de l’urbanisation anarchique de Mabanga (Ngaoundéré-Cameroun), Thèse de Doctorat Ph.D, Université de Ngaoundéré, 317p.

Gondolo A., 1978, N’Gaoundéré, évolution d’une ville peuhl, Thèse de Doctorat de troisième cycle, Université de Rouen, 302p.

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Paba Sale, 1980, Maroua : aspect de la croissance d’une ville du Nord Cameroun des années 50 à nos jours, Thèse de Doctorat de troisième cycle, Bordeaux, 326p.

Roncayolo M., 1990, La ville et ses territoires, Gallimard, Paris, 229p.

Simeu Kamdem M., 2004, Produire la ville dans l’Afrique des savanes, Editions Démos, 409p.

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