Chine / La rivière Suzhou au lendemain de l’Exposition Universelle – quelle(s) vitrine(s) pour Shanghai ?

Martin Delassalle

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En février 2013, Shanghai parvenait difficilement à cacher les 15 000 cochons morts retrouvés dans son fleuve principal, le Huangpu, dont les eaux alimentent pourtant 22 % des 23 millions d’habitants de la métropole. L’évènement, largement relayé par les médias nationaux et internationaux, souligne l’enjeu majeur que représente la pollution, fluviale ou non, dans la métropole shanghaienne.

La rivière Suzhou incarne ces problématiques à l’échelle de la métropole. Auparavant qualifiée de « noire et puante », comme le montre le réalisateur Lou Ye dans son film Suzhou River (2000)1, elle fait l’objet depuis 1998 d’un vaste projet de régénération urbaine, impulsé par la municipalité, qui s’inscrit dans un vaste mouvement de transformation urbain des villes chinoises. L’Exposition Universelle de 2010 sert de catalyseur à ce projet urbain de réhabilitation des eaux de la Suzhou. L’évènement a eu pour thème le développement durable (« 城市让生活更美好 »,qui veut littéralement dire « la ville rend la vie plus belle » mais dont le slogan véhiculé à l’international a été « Better City, Better Life », soit « Une meilleure ville pour une meilleure vie ») et a été l’occasion d’une accélération de la réalisation de projets urbains jouant un rôle de « vitrine » (Gervais Lambony – Benit, 2003), à l’instar de l’écocité de Dongtan, le Maglev (le train à grande vitesse reliant l’aéroport international de Pudong au centre ville de Shanghai), ou encore la patrimonialisation des berges du Huangpu avec la mise en valeur du Bund (Douay, 2010). Puisque la ville a axé sa promotion sur les thèmes de « ville verte », « ville d’eau », et « ville d’histoire », la rivière Suzhou est triplement apparue au cœur de ces thématiques (Ged, 2000).

Le projet s’est construit en deux étapes. La dépollution des eaux de la rivière dans un premier temps (1998 – 2003), suivie d’une régénération urbaine plus globale (2003 – 2010) (Dereck, 2009). Si la seconde phase du projet cherche à pérenniser les progrès effectués en matière de qualité de l’eau, elle vise également au réaménagement de la partie centrale de la rivière intra-urbaine. La phase de renouvellement du parc immobilier, d’esthétisation des rives, de reconfiguration des activités le long des berges, a été étalée sur sept ans, jusqu’à l’Exposition Universelle.

En portant une attention particulière au nouveau visage de la partie est de la rivière, située en centre ville, nous montrerons comment la rivière Suzhou est mise en scène et est devenue, par le nouveau paysage urbain qu’elle donne à voir, un espace vitrine parmi d’autres pour la métropole internationale.

L’esthétisation des rives

L’esthétisation des rives de la Suzhou à la fois par la mise en espaces verts, en patrimoine et en art est censée, par la création d’un nouveau paysage urbain, donner une cohérence fonctionnelle et esthétique plus grande à cet espace.

Mise en espaces verts

Le plan d’aménagement de 2005 vise un ratio de 15,5% d’espaces verts, ce qui implique la création de 196,8 hectares de verdure. Dans les parcs, dont certains constituent des annexes aux nouveaux logements qui bordent la rivière, des kiosques et des observatoires instaurent un lien entre l’eau et la ville.

Photo 1 : Des « coulées vertes », liens entre les différents parcs des rives, sont créées. Ces corridors écologiques constituent des espaces de détente pour les riverains.
Photo 2 : Un exemple de pavillon, tels qu’on peut les retrouver à Peninsula Park, complexe résidentiel fermé mais où les berges de la rivière sont ouvertes au public le jour. Il s’agit ici de recoudre les liens entre la ville et la rivière. (Delassalle, 2013)

                                               

Le réaménagement de la Suzhou, par la construction d’un discours architectural sur la nature, montre comment la rivière est passée du statut de lieu de production – celle-ci étant dans les années 1930 l’un des foyers de l’industrialisation de l’agglomération shanghaienne – à celui de lieu de récréation.

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Mise en patrimoine

La mise en patrimoine passe par la restauration du bâti hérité de la période coloniale, et son intégration au paysage contemporain est assurée visuellement par les espaces verts. Les locaux du club d’aviron de Shanghai, par exemple, construits en 1905, sont restaurés en 2008. Il est situé près du pont Waibaidu, qui a pris sa forme actuelle en 19062, et symbolise la modernité shanghaienne du début du XXesiècle [Bergère, 2000]. Il est lui-même restauré et ouvert aux piétons en 2009, à la veille de l’Exposition Universelle. Le district de Hongkou, dans lequel le club d’aviron est situé, continue donc l’entreprise commencée par la municipalité avec la réfection du Bund, ancien centre d’affaires du début du XXe siècle, refait à neuf en 2008, et qui constitue aujourd’hui le quartier historique et touristique par excellence de la métropole.

La mise en scène du patrimoine près du pont Waidaibu donne à voir une ville palimpseste aux temporalités et styles architecturaux multiples (Delassalle, 2013)

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Mise en art

La mise en art des berges vient compléter parfois l’entreprise patrimoniale. En témoigne le pont de pont Wuning Lu (construit en 1956). Celui-ci a été refait à neuf en 2009 et de nombreux éléments de décors (notamment les quatre statues dorées situées à ses extrémités comme le montre la photo) ont été ajoutés à cette occasion, faisant ressembler ce dernier au pont Alexandre III, à Paris. Sur cette portion de la Suzhou, l’installation de sculptures le long des rives, des expositions de photographies historiques, la suppression des murs au niveau des berges complètent la création paysagère du quartier.

Le quartier de Wuning Lu (Delassalle, 2013)

L’entreprise Carrefour qui s’est installée dans un entrepôt adjacent du pont Wuning Lua fait appel aux services de l’entreprise française « CitéCréation » pour réaliser en 2008 « le plus grand trompe-l’œil du monde » : sur les 5000 m² de façades du mall,on voit un décor de Paris, avec ses lieux iconiques (Tour Eiffel, Notre Dame de Paris, etc.). La monumentalité de la fresque fait écho aux leitmotivs du projet de régénération urbaine : internationalisation,embellissement, création de repères paysagers (ici un emboitement de paysages, visible de loin et facilement reconnaissable), mais aussi modernisation (le centre commercial Carrefour jouant aussi indirectement un rôle de symbole de l’avènement de la société de consommation).

La mise en scène du projet – un espace, des vitrines

La visibilité qu’on accorde au projet témoigne de sa vocation à être un espace vitrine. Le Musée d’Urbanisme et d’Aménagement de la ville de Shanghai lui consacre ainsi tout son cinquième étage. Cette visibilité prend en autres la forme de projets architecturaux monumentaux facilement repérables et identifiables. Elle s’assortit d’un discours positif relayé par les pouvoirs publics, qui participe du marketing urbain, et repose sur une internationalisation de cet espace, dans sa conception (appel est fait à des « starchitectes »), ses fonctionnalités (des usages standardisés que l’on suppose communs à la société globalisée), et les discours que l’on porte sur elle (les projets sont généralement relayés dans la presse étrangère).

Une nouvelle image de marque pour la Suzhou : le cas du projet de la compagnie OCT

Le projet « Suhe Creek – Making Sense of Shanghai » est l’un des projets les plus visibles et les plus ambitieux de la Suzhou. Celui-ci est financé par la compagnie OCT (OverseasChineseTown), issue d’un partenariat public-privé établi en 1985, et spécialisée dans la construction de parcs touristiques et résidentiels de luxe, exploitant généralement le thème de la culture chinoise folklorisée. Encore en construction, le complexe est conçu par l’agence d’architecte mondialement connue Foster + Partners.

« Redonner vie au centre ville de Shanghai » : entre ultramodernité et conservation patrimoniale (Delassalle, 2013)

Il s’agit de construire sur les berges des logements résidentiels de luxe articulés à des espaces de consommation, dans une logique d’ouverture censée conférer aux rives un caractère public (logements ouverts, terrasses, rues piétonnes, et enseignes de luxe internationales – Dior, Louis Vuitton – sur les berges). Un immeuble résidentiel de luxe s’étend sur 1,5 kilomètre le long des rives. Il s’inscrit dans l’environnement urbain par sa taille, semblable à celles des monuments historiques voisins (Poste de Shanghai, Broadway Mansion), mais aussi par son style architectural hybride, combinant des références Art Déco (largeur des bâtiments, armatures visibles) et une esthétique ultramoderne (vitres teintées, matériaux sombres).

L’image joue un rôle essentiel dans la mise en scène du projet : maquettes, photographies historiques ou images de synthèse mettent en scène la ville de Shanghai, son histoire, sa modernité et ses transformations. Le chantier, masqué en grande partie par un mur, est cerné d’affiches publicitaires faisant la promotion du « nouveau centre ville » de Shanghai.

Affiches promotionnelles du projet urbain de la compagnie OCT (Delassalle, 2013)

Les affiches représentent le projet achevé, illuminé de façon moderne et mettant en valeur la Suzhou, mettant en valeurs les eaux bleues et scintillantes de la Suzhou. Les maquettes d’intérieur présentent une vue « imprenable » (et peu réaliste) sur le Lujiazui, centre d’affaire de Shanghai, véritable marqueur identitaire de Shanghai, et qui sert ici à la promotion urbaine de la Suzhou. Toutes ces représentations ont une logique spatiale qui leur est propre par le jeu d’échelle qu’elles créent et donnent à voir une ville futuriste.

Mengqing Park ou la promotion verte

Officiellement appelé Mengqing Theme Park on Environmental Protection of Suzhou Creek, ce semi-parc d’attraction de 8,6 hectares a été créé entre 2003 et 2004. Auparavant l’un des lieux les plus pauvres de la Suzhou – la zone était auparavant couverte de logements délabrés, il joue aujourd’hui le rôle de vecteur de la promotion verte et écologique de la ville.

L’observatoire écologique, situé sur une île artificielle, permet d’avoir une vue à 360° donnant sur la double vitrine de Brillant City (中远两湾城), un immense complexe résidentiel construit dans les années 1990, et le Parc de Mengqing (Delassalle, 2013)

Le lieu a également une visée scientifique et touristique. Un cours d’eau artificiel y a été créé. Celui-ci longe le parc du nord-est au sud-ouest et nettoie, en permettant leur oxygénation, une partie des eaux de la rivière. Ce cours d’eau pédagogique complète l’ouverture en juin 2005 du Suzhou Creek Museum, musée écologique dans lequel est exposé de manière ludique et interactive le projet de réhabilitation des eaux de la rivière. Des comparaisons y sont faites avec d’autres projets de réhabilitation fluviale dans d’autres métropoles mondiales (Paris, Londres), la mise en perspective internationale servant la mise en scène du projet.

Des usines déshéritées aux clusters créatifs : le cas du quartier Moganshan

En termes économiques, la ville de Shanghai s’est lancée depuis 2005 dans la réalisation de nombreuses « zones créatives », souvent dans d’anciens entrepôts ou usine réhabilités. Moganshan 50 est la plus emblématique de ces zones. La sauvegarde du quartier industrialisé dès 1933 commence en 1998, avec l’installation dans un vieil entrepôt du studio de Deng Kunyan, artiste taïwanais. Celui-ci est bientôt suivi par de nombreux autres, attirés par ces grands espaces peu onéreux. En 1999, à la suite des restructurations industrielles de la ville, le complexe industriel de 40 000 m² ferme. La Société exploitant le site (Shangtex), détenue par l’Etat, est progressivement mise en vente, afin d’amorcer les coûts de réhabilitation des eaux de la Suzhou. Une communauté d’artistes et d’intellectuels parvient alors, viala publication d’articles dans la presse nationale et internationale, à sauvegarder le lieu. Les autorités reconnaissent par la suite (2003) l’importance historique, esthétique et culturelle des lieux, et font du quartier Moganshan un « parc touristique de classe A » : l’Etat se réapproprie donc, comme à Pékin avec le cas du quartier 798, l’image de marque « underground » de certains espaces culturels issus d’initiatives privées.

Cette zone aujourd’hui qualifiée de « créative » a été fréquemment comparée à SoHo, le quartier de New York, par ceux qui se sont battus pour conserver le lieu (Zhong et Zhou, 2009). Les graffitis, réalisés pour certains par des artistes étrangers, témoignent de la visibilité de plus en plus grande du lieu.Ce processus de patrimonialisation, qui s’étend au-delà du complexe industriel, dote la rivière Suzhou d’une vitrine supplémentaire mettant en scène la réhabilitation urbaine alentour, comme en témoigne le mur de la rue Moganshan, investi par des graffitis de toute nature.

La Suzhou, « vitrine écornée » de Shanghai ?

Le projet de réhabilitation de la Suzhou a beau jouer un rôle de vitrine du développement métropolitain shanghaien, il n’en reste pas moins que l’« urbanisation harmonieuse » ne semble pas ici avoir atteint ses objectifs. D’après la ligne idéologique officielle du Parti Communiste Chinois (2004), « l’urbanisation harmonieuse » se résume en trois principes : « le respect de l’environnement et des ressources naturelles, le respect du patrimoine historique et culturel des villes, et le respect des ruraux à bas revenus ».

Un espace hétérogène

Certains quartiers des districts que traverse la rivière – Jing’an, Zhabei–sont encore en marge du redéveloppement de la Suzhou. Les tours résidentielles, modernes et « confortables » y sont plus rares. On peut parfois y observer des « dents creuses », reconverties en logements informels. Ailleurs, ce sont des pratiques étonnantes qui témoignent de la vitesse des changements, voire du caractère un peu artificiel de la nouvelle peau de la Suzhou. On est loin de la population créative mise en avant par la municipalité dans sa promotion de la Suzhou. La régénération est loin d’être uniforme dans le temps et dans l’espace ; elle s’adresse à une nouvelle classe moyenne, et exclut bien souvent les anciens riverains ou les migrants (mingong)  lesquels représentent pourtant les chevilles ouvrières du chantier.

Un exemple de « dent creuse » squattée par des migrants, juste à côté de Wuning Lu.
Une appropriation pragmatique du nouveau décor urbain (Delassalle, 2013)

Des rives privatisées

Dans un sens littéral, l’expression d’« urbanisation harmonieuse » a une dimension esthétique qui pourrait renvoyer à une urbanisation toute en transitions, se fondant douceur dans le paysage urbain. Concernant le tissu résidentiel issu de la « première régénération », telle qu’il s’observe par exemple dans le cas de l’immense complexe de Brillant City, qui jouxte le parc de Mengqing, il s’agit d’un semi-échec. M. Tian Hua, conservateur et délégué des projets d’aménagements travaillant pour le Musée d’Urbanisme et de Planification à Shanghai, s’est montré critique à l’égard des nouveaux logements construits dans le district de Putuo lors d’un entretien que nous avons eu avec lui. D’une part, la distance trop proche entre les rives et les constructions peut comporter un risque de renfoncement des rives. C’est la raison pour laquelle de nouvelles réglementations ont été instaurées en 2002. Les constructions trop proches des rives sont interdites, et la hauteur des bâtiments concernés est limitée. D’autre part, c’est surtout la privatisation des berges, très marquée dans le district de Putuo, qui nuit au caractère public de l’espace souhaité par la municipalité.

Des berges difficilement praticables

La question de la praticabilité des rives pose également la question de l’espace public le long des berges. L’espace public peut être défini comme « un lieu où l‘on peut se rendre et que l‘on peut traverser, suffisamment grand pour permettre des interactions potentielles qui soient denses et directes, avec un large degré de mixité et d’anonymat » (Houssay-Holzschuchet al., 2007). La métropole shanghaienne est fortement marquée par le tournant de l’accession généralisée à l’automobile : en 2000 la ville comptait environ un million de véhicules3), et ceux-ci nuisent à la promenade, puisque bien souvent prioritaires dans les faits. Les coulées vertes, présentes le long des sites touristiques, ne couvrent donc que sporadiquement les berges du cours d’eau et le promeneur ne parvient que difficilement à longer le cours d’eau sans être confronté à ces dernières.

Jardin privé dans un complexe résidentiel fermé dans le district de Putuo.
Ce passage piéton, menant à un mur, témoigne de la priorité encore accordée aux véhicules le long de la Suzhou (Delassalle, 2013)

Revisitée dix ans plus tard par Jia Zhangke dans son film I wish I knew(2010), les rives de la Suzhou, filmées exactement de la même manière que Louye, apparaissent sous un jour nouveau (Gu, 2011). Le film, devant à l’origine être un clip publicitaire commandé par la municipalité au réalisateur afin de le diffuser dans le pavillon chinois durant l’Exposition Universelle, témoigne de la volonté de représenter ce lieu comme un espace vitrine parmi d’autres. La requalification du cours d’eau a atteint une certaine phase de maturité bien qu’elle demeure incomplète. La rivière est constituée aujourd’hui d’une nébuleuse d’espaces vitrines faisant de cette dernière une annexe des berges du Huangpu, et promouvant Shanghai comme « ville d’histoire », « ville d’eau », et « ville verte ». On peut néanmoins se demander si la rivière sera porteuse ou non de nouveaux espaces publics pour la métropole – ce que certains projets tels que celui de la compagnie OCT laissent penser ; ou si elle sera, comme d’autres lieux touchés par la gentrificationdans les grandes villes chinoises, le lieu d’une métropolisation à plusieurs vitesses.

Martin Delassalle

Martin Delassalle est étudiant en Master 2 de géographie à l’Université Paris 1 et à l’Ecole Normale Supérieure d’Ulm. Il travaille sur les nouveaux paysages métropolitains de la ville de Shanghai et sur leurs représentations dans le cinéma contemporain.

Bibliographie

Douay N., « Shanghai : l’évolution des styles de la planification urbaine », Perspectives chinoises, 2008/4

Ged F., 2000, Portrait de ville, Shanghai, Institut Français d’Architecture, supplément à Archiscopien° 9.

Gervais-Lambony P. & Bénit C., 2003, « La mondialisation comme instrument politique local dans les métropoles sud-africaines », Annales de Géographie, 112.

Gravari-Barbas M., 2000, « La ville festive : espaces, expressions, acteurs », Ouvrage de synthèse en vue d’une habilitation à diriger des recherches, Université d’Angers.

Houssay-Holzschuch M., Fleury A., Hancock C., Gelézeau V., Sanjuan T., Sabatier B. & Teppo A., 2007, Une géographie des espaces publics dans les pays intermédiaires, Rapport, 282 p.

Ory P., 2010, « Les expositions universelles, de 1851 à 2010 : les huit fonctions de la modernité », in Duanmy M. & Tertrais H., Temps Croisés (I).

Vollmer D., 2009, « Urban Waterfront Rehabilitation: can it contribute to environmental improvements in the developing world? », Environmental Resource Letter, n°2.

Xin G., 2012, « The Art of Re-Industrialization in Shanghai: the case of the Suzhou Creek », Culture Unbound, n°4.

Zhong S. & Zhou J., 2009, « Conservation and Economic Development: Are they necessarily rivals ? The case of Suzhou Creek Industrial Heritage in Shanghai », Planning Theory and Practice, n°19.

  1. Voir la scène d’ouverture du film : http://www.youtube.com/watch?v=DBvKAfv_k_s []
  2. L’architecte anglais Howarth Erskine a conçu ce nouveau pont, à la suite d’une commande de la municipalité de Shanghai. []
  3. China StatisticalYearbook(2000 []
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