Vu / Portfolio : Petite ceinture

Giuliano Ottaviani

 

  • Vue depuis la rue Friant
  • À côté de l’avenue du Général Michel Bizot
  • Gare de Montrouge
  • À côté de la rue des Longues Raies
  • Dans le Parc Montsouris
  • Tunnel sous le 14ème arrondissement
  • À côté de la rue de Cambrai
  • À côté de la rue d’Hautpoul
  • Gare de l’avenue de Saint-Ouen
  • Pont sur le canal de l’Ourcq
  • Gare Pont-de-Flandre
  • Gare de la Rue d’Avron
  • Tunnel dans le Parc des Buttes-Chaumont
  • À côté de la rue Benjamin Constant
  • À côté de la rue d’Avron
  • À côté de la rue de Lagny
  • À côté du cours de Vincennes
  • Tunnel dans le parc des Buttes-Chaumont
  • Pont sur le Cours de Vincennes
  • Gare de Charonne

 

Tout naît d’une balade improvisée le dernier samedi d’octobre, une flânerie parisienne sur des chemins « interdits » suggérée par un ami aux milles ressources. C’est comme ça que j’ai découvert la Petite Ceinture, espace mythique pour certains, inconnu pour la plupart et parcours quotidien pour un nombre insoupçonnable de Parisiens. On s’imagine toujours les friches comme des espaces effrayants et hypnotiques, laissés à l’abandon, des déserts qui cachent d’innombrables dangers et merveilles. Parfois c’est vrai, il suffit de demander ça à n’importe quel explorateur urbain, mais la réalité est souvent bien différente, et la Petite Ceinture en est l’exemple.

En marchant  sur ses rails on peut découvrir tous les nouveaux styles de la street-art Française, ainsi que des oasis naturelles riches d’une flore introuvable sur le reste du territoire parisien. Il ne faut pas non plus oublier les ilots-refuges pour les sans-abris ainsi qu’un certain nombre de potagers biologiques installés par les riverains. Pour terminer, la Petite Ceinture nous offre aujourd’hui de merveilleux panoramas sur la variété de l’urbanisme parisien.

En face de cette friche si vivante et peuplée, qui lutte jour après jour contre les besoins de l’urbanisme Parisien (certains des lieux photographiés il y a six mois ont déjà été détruits par les chantiers de la Mairie de Paris) je me suis senti presque obligé de réagir. C’est comme ça que j’ai donné vie à cet ouvrage documentaire, qui explore la Petite Ceinture et ses environs au long des quatre saisons, pour offrir au public un regard cohérent sur une réalité destinée à muter – ou disparaître, selon vos sentiments- dans un futur très proche.

Giuliano Ottaviani

 

Giuliano Ottaviani est un photographe italien installé à Paris depuis 2009. Parmi ses spécialisations figurent le portrait et la photo urbaine. Vous pouvez découvrir son travail à l’adresse suivante www.giulianoottaviani.com.

Comments are closed.